La famille représente le premier lieu de socialisation d’un jeune. Pour ce dernier, elle est en quelque sorte son point d’ancrage principal. Le mode de fonctionnement de la famille (instauration de règles et de routines) ainsi que le lien qui unit le jeune à son parent sont des éléments qui influenceront son développement, ses comportements et les attitudes qu’il adoptera. Comme parent, cela signifie aussi, de respecter le degré de maturité de son jeune tout en le protégeant. Par conséquent, une communication ouverte contribuera au développement de sa confiance en plus de lui donner les outils pour s’affirmer dans le respect, exprimer ses besoins clairement et s’investir dans des relations positives.
Il est donc important d’écouter votre adolescent pour qu’il vous parle. Sachez que l’opinion des parents demeure importante pour le jeune même si, parfois, il peut prétendre le contraire. D’ailleurs, lorsque votre jeune vous demande votre avis sur un sujet, prenez la précaution de lui demander lui-même ce qu’il en pense. Cela suscitera la discussion et vous permettra d’accéder à ses idées. De plus, n’oubliez pas qu’une opinion, ça évolue et change avec le temps! Vous, chers parents, admettiez-vous si facilement les idées de vos parents? Est-ce que vous vous en portez plus mal aujourd’hui?
Rappelez-vous que sans communication, l’accumulation de »petits » problèmes prend de l’ampleur en plus d’avoir un impact sur chaque membre de la famille. Comme professionnel, je dis souvent aux parents qu’il y a un risque à la communication: « C’est que ça fonctionne! et qu’ils entendent des confidences qu’ils ne pensaient pas entendre! » Donc attention chers parents, si vous posez les bonnes questions, vous risquez d’obtenir les bonnes réponses!
Une bonne manière de communiquer doit se faire dans le respect, de façon calme et de manière transparente. Pour terminer, voici un résumé des étapes de la communication non violente proposée par Marshall Rosenberg, qui peut s’avérer un atout pour bien des parents:
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Nommer un comportement sans jugement;
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Nommer le ou les sentiments que vous ressentez;
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Nommer les besoins;
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Formuler une demande claire, précise, concrète et réaliste;
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Garder la communication ouverte et ne pas se sentir visé par une attitude.
Sachez que si vous vivez des difficultés dans votre relation avec votre jeune, un travailleur social de la clinique Enoya peut vous aider. Des outils pour mieux communiquer, ça existe! Il suffit de les découvrir!
Sylvain Lajeunesse T.S.
