La rentrée scolaire est déjà derrière nous et nous avons tous de bonnes intentions pour la période quotidienne des devoirs à venir. Pourquoi ne pas profiter du début de l’année scolaire pour repenser ce moment où nos petits se chauffent les méninges? L’équipe Enoya vous présente cette année un dossier spécial «Rentrée», en 3 volets simples, vous permettant des changements payants…à faible coût! La posture, l’organisation du travail et la réduction des stimulations sensorielles seront abordés.

La posture

La posture assise recommandée permet d’assurer le plus possible une symétrie tête-tronc-bassin. Dans un premier temps, recherchez une bonne stabilisation du bassin avec un angle entre l’assise et le dossier de la chaise variant entre 90 et 100 degrés, selon le confort de l’enfant. Dans un deuxième temps, assurez-vous que l’appui des membres supérieurs (les bras) sur une tablette ou sur la table est possible afin de relâcher la ceinture scapulaire (qui englobe le cou et les épaules). Les membres inférieurs (les jambes et les pieds) doivent pouvoir être déposés sur un appui-pied avec un angle de 100 degrés aux genoux et de 90 degrés aux chevilles. Une telle position permet une bonne stabilité du corps, condition essentielle à une belle mobilité du poignet, de la main et des doigts, qui est requise pour l’écriture. Si cette stabilité n’est pas obtenue, l’enfant aura tendance à trouver une alternative pour se stabiliser lui-même, soit en se couchant sur son bras, soit en s’assoyant seulement sur une fesse, le pied pouvant alors toucher le sol. Ces positions sont non seulement inconfortables, elles nuisent aussi à la qualité du travail.

Les chaises multi-positions constituent la solution la plus facile et la plus efficace pour favoriser le meilleur positionnement. Toutefois, leur coût varie entre 150$ à 300$ environ selon la marque choisie. Vous pouvez tout aussi bien utiliser une simple chaise et ajuster vous-même la hauteur de l’assise avec un coussin (préférablement ferme) sous les fesses de l’enfant, puis ajouter un appui-pied qui peut prendre la forme d’un petit tabouret pour grimper, d’une boîte de carton renforcée ou d’un bloc en bois spécialement fait avec amour par un de vos proches! L’important à retenir est qu’il est possible de se débrouiller facilement avec ce que vous avez à la maison.

Si votre enfant utilise un ordinateur, ses yeux doivent être à la même hauteur que le haut de l’écran. S’il est placé plus bas ou plus haut, l’inclinaison prolongée du cou deviendra vite inconfortable. La position assise précédemment expliquée doit aussi être respectée à l’ordinateur afin de limiter les tensions dans le haut du corps et de favoriser un dos bien droit. L’écran doit être déposé à 30 cm ou plus des yeux de l’enfant, correspondant à la distance de son bras étendu, poing fermé. Si un ordinateur portable doit être utilisé sur une longue période, ou de façon répétitive, ajustez d’abord la hauteur de l’écran en le déposant par exemple sur un bottin téléphonique, puis ajouter un clavier individuel sur la surface de la table. Vous pouvez placer un petit cartable sous le clavier. L’angle léger ainsi créé sera plus confortable pour les petits poignets qui se retrouveront légèrement en extension, position appelée « de repos ». L’écran d’un ordinateur doit idéalement être placé perpendiculairement à la lumière du jour. En d’autres mots, l’enfant ne doit pas être dos ou face à une fenêtre. On évite ainsi les reflets dans l’écran et l’éblouissement par le soleil.

Si vous avez des questions, n’hésitez surtout pas à contacter notre équipe multidisciplinaire qualifiée et dynamique.

Surveillez vos courriels pour la suite de notre dossier spécial «Rentrée»! Nous aborderons l’organisation du travail le 16 septembre et la réduction des stimulations sensorielles le 30 septembre. Bonne rentrée à tous!